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APO

A partir de 5 ans.

/// EN CRÉATION  ///

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Tout était prêt et pourtant :


« Laissez-moi ! Je veux tout éteindre. CACA!
On éteint tout !
Je ne sortirai plus de ma coquille.
Si vous me regardez, je fermerai les yeux.
J'ai envie de rien, moins que rien, rien du tout.
ON ÉTEINT TOUT, j'ai dit !
Caca, je suis bien avec mon boudin. »


Mais dans le noir du noir apparaît une petite lueur.


D'où vient-elle ? Du fin fond de l'univers ? 
Ou du fin fond de ses petites et grandes angoisses ? 
Et surtout, que vient-elle faire ?

Jeu

Zoé Coutentin

Agathe Mortelecq

Mise en scène

Isabelle Verlaine

Que se passe-t-il lorsque l’on perd tout espoir ?


Apo ne perd jamais espoir. Apo, c'est cette petite lueur dans le noir. Une étoile dans la grande toile, un courant, un phénomène électrique, une énergie vitale qui vient nous rendre visite, un big-bang qui promet que rien ne sera plus jamais comme avant.

 

APO, un spectacle visuel, sans mots, en noir et blanc, où marionnette, magie et jeu d'acteur vous emmènent dans une fable intimiste à propos de la difficulté de gérer ses émotions, ses peurs et ses angoisses, et de l'importance de garder espoir.

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NOTE D'INTENTION

Anxiété, peurs, et inquiétudes chez les enfants

Quand j’étais petite, j’étais une enfant très solaire, toujours souriante, pleine de vie et d’imagination. Très sociable et directive, je faisais de la cour de récréation un théâtre où je distribuais des rôles et des consignes de jeu.


Puis vers l’âge de 5-6 ans, la nuit, dans mon sommeil, je me suis mise à rêver de la fin du monde.

 

Pendant des années, et ce jusque récemment. Je l'ai vécu mille fois et de mille manières. Je faisais face à des catastrophes naturelles ou humaines, des villes englouties, des pluies de météorites, des lunes qui s'effon- drent... et dans mes rêves, je quittais la terre et voyageais, baladée dans l'immensité de l'espace.

A cette même période, je disais à mes parents que j’avais perdu “mon soleil”. J’étais sans le savoir touchée par le monde qui m’entourait, sans avoir d’outils pour le comprendre. Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris à gérer mon anxiété et mes émotions. Aujourd'hui, encore, j’essaie de mieux les comprendre. J’ai mis des années à retrouver de l’espoir et je le dois principalement aux gens qui m’entourent. Je le dois à l’amitié et à l'amour. Je dois tout aux autres. En fait, je reste persuadée que sans les autres, on est rien.

“L’espoir est une discipline. (...) ne pas avoir d’espoir signifie que l’on renonce totalement à l’avenir. (...) on peut tout accomplir si l’on s’unit.”

Angela Davis


Un message qui peut paraître naïf ou simpliste mais qui pour moi prend tout son sens plus que jamais, surtout en ces temps difficiles. Le monde est en plein bouleversement. Ainsi de plus en plus d'enfants s'inquiètent, certains sont même en état de détresse psychologique. Pas étonnant puisqu’enfants, nous sommes de vraies éponges. Nous voyons tout autour, absorbons tout du monde, même les effets les plus anxiogènes.

Alors je me pose des questions: qu’en est-il de celles et ceux qui naissent dans ce monde aujourd’hui ? Comment grandissent-ils ? Arrivent-ils à garder espoir ?

 

En m’inspirant de mon histoire, je m’adresse à celles et ceux qui représentent notre futur, non pas pour faire peser le poids des générations passées, mais pour leur insuffler du courage et de l’espoir. Leur montrer qu’il n’y a rien qui soit insurmontable et que nos émotions, nos peurs et nos angoisses sont des balises, des guides pour nous aider à comprendre le monde.

Zoé Coutentin

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